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Scénar, règle n°3, la bible et le pilote

 

Pour obtenir un bon scénar, faut s’asseoir sur la bible et laisser causer le pilote…

Mais si une bible, c’est fastoche d’en dégoter, comment embaucher un bon pilote ?

 

Trouver un pilote

En un, à l’aérodrome. Un type dans un blouson de cuir avec une écharpe blanche. Si l’écharpe se prend dans l’hélice, son affaire est faite.

En deux, sur le circuit Paul Ricard. Un vieux de la vieille qui doit être sourd et qui se penche dans les virages même quand on ne dépasse pas le cinquante. Je ne sais pas si on a le droit de rouler dessus pour l’aplatir au niveau voulu.

En trois, sur internet. On trouve de tout dans les toiles d’araignée. Des pilotes en veux-tu en voilà. Mais c’est jamais le bon qui se présente spontanément.

En quatre, un bon vieux journal qui va et qui vient des années 70. Un roi de la BD qui sait encore se tenir. Pas introuvable mais ça doit coûter une fortune.

En cinq, à la chasse. L’idéal serait d’en trouver un qui serve aussi pour les WC, mais souvent ils sont trop fiers pour être approchés. Ceux-là, faut leur réserver un top gun et tirer dans le tas.

En six, dans l’aquarium de Brest. Mais choper un rémora qui se planque sous un requin de la finance, faut viser les heures de sieste et paraît qu’un requin, ça ne dort jamais.

En sept, y aller au p’tit bonheur, dans les projets. Il en sortira bien un essai ou une ligne. Des pilotes, c’est quand même pas ce qui manque, ça se fait en séries !

En huit, compter sur la chance. Peut-être bien que le Tueur sur site va me l’apporter sur un plateau ce dimanche… 

 

‘Talut les loutes !

On en r’cause après dimanche !

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Noami, le 3 janvier 2017

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