top of page

Le machisme de Camus :

analyse de titres pour étudiants

Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que Camus n'aimait pas sa mère ni aucune femme d'ailleurs. Rappelez-vous « L'exil et le royaume », ce fabuleux recueil de nouvelles portées par des substantifs masculins et véhiculant une vision forte et puissante de l'homme en tant que mâle dominant dans une société où les femmes font peur. Prenons étymologiquement parlant le mot « exil » avec ce son « ex » portant l'extériorité vers le dehors, symbole phallique s'il en est et le « il » dans sa simplicité dominatrice. Pour le « roi » – y - « homme », nous vous laissons tirer des conclusions désormais évidentes. 
Signalons encore que « l'étranger » est un homme, un promeneur solitaire énigmatique et coloré sur une plage ensoleillée qui fait penser aux vacances, une image sereine d'une masculinité autonome tandis que « la peste » et « la chute » sont marqués par une féminité toxique. 
Pour conclure, la pierre de Sisyphe est femme, lourde et instable alors que lui homme courageux et indestructible pousse vaillamment, et fait caca. 

                                                                                       Giovanni Kélégonzess, le 12 janvier 2017

Retour vers la page d'auteur
bottom of page