Scénar, règle n°1, le squelette

 

Pour obtenir un bon scénar, faut un squelette…

Et il me manque ce foutu squelette…

 

Où trouver un squelette ?

 

En un, à la fac de médecine. Ça doit être facile, on y entre comme dans un moulin d’art, mais risque d’y avoir du monde dans les couloirs.

 

En deux, au cimetière. Ce n’est pas plus difficile que de chiper les os du moulin d’air, mais plus fatiguant. Par contre, suffit d’y aller la nuit pour ne trouver que les chats dans les ouillères.

 

En trois, le funérarium. Ou la morgue. Question fréquentation, la vie doit être relativement monotone, mais reste du boulot derrière et, pour le dépeçage, je préfère n’avoir pas à utiliser mon économe.

 

En quatre, prendre le premier squelette sur pattes qui passe à proximité, mais le boulot derrière reste le même que pour un macchabée déjà occis avant la date.

 

En cinq, il y a toujours possibilité de chouraver un truc des farces et attrapes, mais est-ce que la qualité ne va pas y perdre un peu d’intensité ?

 

En six, mettre une annonce sur Ebay ou Leboncoin. Et attendre qu’une fée réponde à mes souhaits… Ce n’est pas mon fort, la patience… Et puis, ça ne va pas être gratuit. Et il y aura le transport… Ça risque d’être gai…

 

En sept, plagier, voler, ne pas hésiter à en extirper un d’un site où les scénaristes stockent leurs petites idées. Mais ça je le garde en dernier recours !

 

En huit, compter sur la chance. Peut-être bien que le Tueur sur site va me l’apporter sur un plateau ce dimanche… 

 

‘Talut les loutes !

On en r’cause après dimanche !

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Noami, le 21 décembre 2016