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Mon Poème

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Je m'asseyais, les mains sur le tas de papier ; 
Mon cher stylo aussi devenait animal ; 
J'allais sous le ciel, Muse ! en ardeur optimale ; 
Oh ! là ! là ! que d'élans de vie j'ai recopiés !

Ma petite menotte glissait dans les bayous.
- Petit serpent rêveur, j'enroulais à la source
Mes rimes. Mon marais était ma ressource.
- Mes étoiles au ciel chantaient des vers voyous

Et je les écoutais, seul sous la grande voûte, 
Ces longs soirs de septembre, pour chasser le doute
Qui s’installait, comme un pli amer de langueur ; 

Où, rimant au milieu d’un monde fantastique, 
Comme un rire, je tirais à la dynamique
De mes pensées blasées, un mot vers le bonheur !

 

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Arthur, le 17 décembre 2016

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