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Scénar, règle n°2, la scène

 

Pour obtenir un bon scénar, faut pas rater la Seine…

Ou comment faire une scène ?

 

Faire une scène

En un, à mon mec. J’en ai pas, ça classe le problème. Ça classe tout court.

En deux, au vigile de l’hyper qu’est casse-couilles comme c’est pas permis, à toujours m’avoir dans le coaltar.

En trois, au boucher. C’est là que ça marche le mieux pour obtenir de la barbaque gratos. Il a trop peur qu’on le taxe de Salmonelle-Mortadelle.

En quatre, à la belle-doche. J’ai rien à lui reprocher, mais c’est pour les coups bas que je n’ai pas vu. Une belle-mère, c’est comme un chat, elle a toujours une vengeance d’avance.

En cinq, au pandore de friction qui me regarde toujours comme si j’allais lui voler son âme. Au moins, une bonne explication avec les poings sur les hanches, ça remettrait sa montre à l’heure.

En six, inutile de réinventer l’eau, la Seine est déjà là pour le Tout-Paris. Reste à noyer le poisson. Avec la pollution, ça ne devrait pas être trop compliqué.

En sept, plonger, draguer et réarranger les cheveux des jeunes fumiers. Les payer comme se figurant qu’ils pourront acter dans le 7ème art. Faut pas déconner non plus !

En huit, compter sur la chance. Peut-être bien que le Tueur sur site va me l’apporter sur un plateau ce dimanche… 

 

‘Talut les loutes !

On en r’cause après dimanche !

​

Noami, le 3 janvier 2017

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